Après une absence de quatre années, Émilie revient auprès de son mari, David. David, lui, dormait plus ou moins, adoré par une mère qui, pour son bien, ne lui faisait que du mal ; et seul, il avait continué à rêver son amour, attendant le retour d’Émilie. Mais la retrouver se révèle trop fort pour lui. Car avec Émilie revient la vie même : celle des saisons, des bêtes et, bien entendu des êtres. La parole d’Émilie déborde le cours du récit et donne, avec un style qui épouse étonnamment sa voix, à ce roman d’une crise, l’atmosphère d’un conte, la valeur d’une leçon de vie. Lena Leclercq règne sur un monde qui n’appartient qu’à elle : “Je voudrais lire un livre frais, dépourvu d’habitude...”, dit Émilie. Lena Leclercq a écrit ce livre qui a le don d’exprimer vivement des sentiments communément étouffés.