Ces souvenirs, je les ai choisis, parmi d'autres, pour qu'ils atteignent l'âme et le cœur de la jeunesse catholique de France. (...) Les observations que j'ai enregistrées ici, si personnelles qu'elles puissent être, se rapportent à des problèmes sociaux essentiels. D'abord à celui de la famille chrétienne, étudié dans la petite bourgeoisie française, il y a cinquante ans. Ensuite, à l'enseignement secondaire libre, à ses méthodes et à ses résultats. Puis, à la vie active des étudiants catholiques autour des facultés, et à l'influence qu'a pu exercer la haute université sur l'évolution des idées philosophiques parmi l'élite. Enfin, à l'action catholique, avant qu'elle ne fût tout entière mise en faisceau par le grand Pape Pie XI.