Pour ne pas perdre le souvenir de ceux et celles qui m’ont inspiré ces lignes, j’ai rassemblé — en un livre — une partie de la chronique hebdomadaire tenue, durant sept ans, dans le “Courrier français”. Quelques textes ont paru dans “France catholique”, ou d’autres journaux ou revues. Le classement des textes par thèmes, vous permettra de choisir, de-ci de-là, ce qui aurait pu être, entre vous et moi, l’amorce d’une conversation. Écrire une chronique, exige de projeter ses idées en quelques lignes, vous me pardonnerez, le sachant, de n’être à nos partages qu’une piste d’envol. En Périgord, pays aux eaux vives, bordées d’églises et de châteaux, la sécheresse, parfois, n’est pas absente, mais les quatre baronnies périgordines nous offrent tant de raisons de lier le passé au présent, de ne pas accepter de laisser cette vieille terre des hommes en jachère, que j’écrivais — au cours d’événements que vous reconnaîtrez — mes solidarités et mes désaccords, mes coups de cœur et mes coups de bec. C’est, ce me semble que, dans la Cité comme dans l’Église, la liberté a besoin de nous tous, qui ne nous satisfaisons pas des modes et des opinions trop communes. La liberté a besoin de nous, qui manifestons notre méfiance envers les idées dominantes, et tenons l’esprit critique pour une valeur civique et religieuse. J’écris encore, parce que la VIE est toujours à saluer, que l’AVENIR est chaque jour à construire, que les amitiés et les affections ont besoin de fidélité, que les amours doivent se fondre dans l’amour. Dans le triangle où sont confondus notre corps et notre esprit, c’est l’espérance qui est l’angle sommet. Telles sont les pensées que voudraient partager, avec vous, les “paroles du tournesol”.