Résumé
Nier la nature pathologique de la folie, c’est se heurter à une pratique médicale millénaire, qui ne saurait s’expliquer par la simple mauvaise foi ou le désir d’exploiter la misère d’autrui. L’antipsychiatrie considère donc que la maladie mentale — et toute pratique sociale qu’elle entraîne — est fabriquée de toutes pièces par le mythe de la maladie mentale lui-même. Ce serait là le véritable « microbe » de la « folie » hippocratique. Comment s’en assurer ? En étudiant la composition et l’impact du mythe de la folie, d’abord et surtout chez les « malades » et, au moins à titre de comparaison, également chez les « soignants » avec, en arrière-pensée, l’espoir de découvrir quelque rapport entre ce mythe et l’aliénation de ses « victimes ». Mais il était tentant aussi d’analyser l’influence de ce mythe sur le psychiatre lui-même et d’exposer les mécanismes de psychiatrisation qui transforment un comportement en une maladie. Kraepelin s’est avéré une cible facile et privilégiée. Ces deux études ne cherchent pas à prouver — et encore moins à aboutir — à des certitudes. Simplement à proposer une position cohérente et « compatible ».
Auteur
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Professeur d'esthétique à l'Université de Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de la vie artistique allemande, Jean-Michel Palmier est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels : « Weimar en exil », « L'expressionnisme comme révolte », « L'expressionnisme et les arts ».
Auteur(s) : Harold Heyward, Mireille Varigas
Caractéristiques
Editeur : FeniXX réédition numérique
Auteur(s) : Harold Heyward, Mireille Varigas
Publication : 1 janvier 1971
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Code(s) CLIL : 3134, 3080
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782307477587