813 Charlemagne rassemble, à Chalon-sur-Saône, un Concile, qui se voudra à la base de la vulgarisation de l'éducation. Malgré tout, l'enseignement restera sous la protection des évêques et l'administration des grands chantres des cathédrales.1179 Le Concile de Latran stipule que l'enseignement devra rester gratuit.1440 La vulgarisation de l'imprimerie amènera à la division des écoles : les clercs dans les cloîtres, les laïques et les externes dans les « grandes escholles », qui deviendront les collèges.À Chalon-sur-Saône :1317 Une charte nous apprend que les écoles sont situées hors du cloître Saint-Vincent, rue aux Fèvres.Ce n'est qu'en :1558 que ces écoles seront dénommées collège, à la suite d'un procès entre le recteur et la ville.1612 Le collège franchit la haute enceinte, et l'on construit des bâtiments hors des murs.1634 L'enseignement est confié aux Jésuites, par lettres patentes du Roi Louis XIII.1763 Les Jésuites sont chassés, et remplacés par des laïcs, puis des prêtres joséphistes.1789 La Révolution. Chalon ne peut obtenir d'avoir la transformation du collège en école centrale, ancêtre des lycées.1802 Les Consulats, suivis de l'Empire, de la royauté, puis des alternances de républiques, Empire et royauté nous amèneront, en 1890 avec, pour chaque période, des transformations sensibles de l'établissement.1890 Ce sera la « reconstruction » du collège.1950 Transformation, profonde cette fois, puisque le collège devient lycée. À l'étroit dans ses murs, il sera transféré et remplacé par un autre établissement.1990 Cent ans après la « reconstruction », c'est la limite fixée pour cette étude couvrant presque 1200 ans d'enseignement.Au fur et à mesure des pages, le lecteur pourra découvrir l'action des bienfaiteurs au cours des siècles, les cérémonies de remise de prix, le théâtre, les disputes, etc.On n'oubliera pas, non plus, le premier bibliothécaire de la Ville : M. Mielle, principal du collège en 1792, grâce à qui la superbe salle de travail de la bibliothèque de l'Hôtel de Ville de Chalon a pu être sauvegardée. Et combien d'autres encore…