Ce jour-là, je jetai un regard au ciel et je vis Dieu baisser la tête. À ce moment, je compris que la page était vraiment tournée et que les chaudes larmes envahissant mon petit visage d’oiseau humain n’étaient pas la solution. Je réalisai que la vie n’a ni ami ni ennemi, la plupart du temps, elle nous poignarde là où on s’y attend le moins. Les blessures de la vie font mal lorsqu’on se sent seul, abandonné, trahi, rejeté. On perd tout espoir et on se sent inutile pour ceux qui nous entourent. C’est là que la douleur, la peur, les larmes, la souffrance, les vicissitudes et l’hypocrisie s’emparent de nous.Le roman « Un paradis douloureux » raconte une histoire à la fois sombre, douloureuse et heureuse, une mélancolie qui explique les affres de la vie, un mythe, une évasion dans laquelle on oublie les mots en s’accrochant à ce que nous raconte l’auteur. Un voyage en navire sur la planète glissante où l’on se projette dans un avenir incertain. Un livre très épicé, un véritable chemin de croix sur lequel seules nos larmes nous guident.