Je n’ai pas une goutte de sang portugais mais le Portugal coule dans mes veines.

« Mon Portugal » est le décor qui a vu Timothy Hagelstein renaître, grandir et se retrouver, spirituellement et artistiquement, dans un parcours qui l’a mené de la chanson à l’édition puis à la poésie.
Ce récit démystifie la vie de conte de fées qui pourrait être idéalisée par son public des années 70 et 80, et montre le chemin épineux gravi par l’homme, émotionnellement fragile, rêveur, mais doué d’une détermination inébranlable.
« Mon Portugal » est aussi un pays vu à travers les yeux du « plus portugais des Belges », comme il aime se décrire : pays qu’il a découvert l’esprit et le cœur ouverts, sans préjugés, toujours réceptif à observer et à absorber tout ce qu’il a vu et vécu, et qui lui a valu la révélation d’une nouvelle vie mais aussi quelques déceptions.
Le récit de cette existence s’étend sur plusieurs décennies, est parsemé ici et là de marques d’identité lusitanienne, permet des aperçus du milieu artistique et est animé par des rencontres avec d’innombrables personnalités, dont des artistes emblématiques comme Amália ou Zeca Afonso, des présidents de la République et des footballeurs célèbres.
Mais, surtout, « Mon Portugal » raconte la consommation du mariage entre l’immense besoin de l’auteur de recevoir et la capacité du Portugal de lui offrir acceptation, respect, admiration, amitié, tendresse et amour. C’est aussi sa façon de rendre la pareille.