Il y a une maison digne du souvenir apparue dans
les bois. Il y a Héda, Roy, Léone et Arthur qu’elle vient
abriter. En eux, il y a la violence d’un souvenir et celle
de son expression à venir.
C’est alors que commence la quête de la vérité d’un acte nié et de leur propre identité à laquelle ils ne peuvent plus échapper.

Petites morts est une pièce née dans un contexte particulier, dans un nouveau monde qui a prôné l’isolement au nom de la survie, comme s’il n’y avait plus besoin des autres, comme si le besoin de côtoyer et de toucher les autres – intérieurement et extérieurement – était vain, comme si la survie de l’individu importait plus que la prise de risque en communauté. Mais qu’est-ce que vivre sans prendre des risques ?




Originaire de Berlin et issue de parents artistes, Gina Tietz grandit en Suisse et découvre l’amour des mots, de la littérature et du théâtre très tôt ; un amour qu’elle considère à la fois comme une échappatoire et un retour réconfortant à la réalité. Adolescente, elle se passionne pour les arts plastiques. Après un retour en Allemagne à l’âge de 18 ans, elle décide de se rendre à Paris afin d’y commencer une formation théâtrale. Durant l’été 2019, elle rédige ses deux premières pièces de théâtre Toi, mes ruines et Éveil qu’elle met en scène avec le collectif artistique La Levée à Paris. Elle écrit ensuite une troisième pièce intitulée Petites Morts, ainsi que le scénario
d’un film à venir : Un jour de plus.