Francisco de Cancelle ne parle pas de m’importe où. Quand il écrit ce texte majeur dans l’histoire critique des idées politiques et de l’esclavage des noirs aux États-Unis, il est alors membre associé de la SFAE ou La Société française pour l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises (Martinique, Guadeloupe, Réunion et Guyane française), et s’inscrit de fait, par son militantisme scientifique, dans cette voix humaniste qui ouvre à l’Esprit des Lois, aux actes fondateurs et juridiques d’une liberté progressivement égale pour tous, et grave à jamais dans l’histoire de nos Démocraties actuelles, l’essence même de ce que nous sommes, le sens à donner à la civilisation occidentale, au savoir qui la fonde comme à ses valeurs universelles des Droits de l’homme nés de la Révolution française, jamais acquis, sans cesse critiqués, menacés, et parfois même attaqués en son sein et dont son maintien et son évolution, appuient de fait, la nécessité d’une mise en garde permanente.

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