Dans un recoin mansardé, perdu dans la muraille, une petite table toute prête à être repliée dans la boiserie, à la moindre alerte ; sur la table, une modeste nappe, deux flambeaux, un crucifix ; devant cet autel improvisé, un prêtre qui se retourne pour une dernière bénédiction aux enfants et à la vieille femme agenouillés sur le sol… Quelques mois plus tard, Firmin et Pierrot voient disparaître, au tournant de la petite rue Marguerite, celle qui fut pour eux, dans ce grand Paris semé de menaces, une seconde maman… - Venez chez nous, mes petits gars… Il n’est pas bon de rester seuls ce soir… ! Ah ! Misère de misère ! Si j’avais su que c’était cela la Révolution, je crois que j’aurais réfléchi avant de lui donner ma foi, parole de Sauvage, va !