« Entre quatre murs » est le récit d’une éducation sentimentale, avec ses élans, sa ferveur, ses incertitudes, sa mélancolie, mais c’est aussi l’aventure du cœur humain qui souffre de l’étroitesse de la vie et rêve à des horizons plus vastes. De part et d’autre de Célia : Jean trop réaliste, et Serge trop artiste. Par-delà : Frank, l’amour insaisissable, un idéal dont l’absence l’obsède. Confrontation de trois êtres et de trois univers. Lequel triomphera ? Ce roman égotiste est aussi celui des intermittences du cœur, de la raison, et des sens. Son naturalisme discret est coloré de poésie et de lyrisme. Il y a là un document particulièrement précieux, et un émouvant témoignage d’une exactitude scrupuleuse et d’une courageuse sincérité, sur « la nouvelle vague » et ses problèmes. À ce titre, il prendra rang dans les bibliothèques des parents, des éducateurs, et des élites, entre les ouvrages de Françoise Sagan, et ceux de Gilbert Cesbron et Michel de Saint-Pierre, mais à une place qui est, déjà, et demeurera personnelle et originale.