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Résumé

Un homme d’aujourd’hui, espagnol, décide d’entreprendre le voyage qu’il n’a jamais osé faire. Il part en quête de son identité dont il ne reste aucune trace visible depuis sa naissance à la fin des années 1970. Sa biographie se confond avec celle de son pays, en un palimpseste tumultueux. CINÉ est le récit de ce voyage qui progressivement, nous révèle les origines cachées d’une vie et, par là même, moult secrets qui oscillent entre tabous intimes et engagement politique.

Pour La Tristura, le théâtre est un lieu propice au dévoilement, à l’incursion dans les limbes de la mémoire, un lieu où des coulées s’entrouvrent au cœur du récit, métamorphosé ici en un texte sur les enfants volés durant l’époque franquiste. C’est le lieu d’un paradoxe inextricable.

D’après les auteurs, différentes associations et travailleurs sociaux estiment que le nombre d’enfants volés en Espagne atteint les 300 000 entre 1939 et jusqu’aux années 1980.

Les séquences, parfois elliptiques, se succèdent et construisent une mosaïque composée de voix et de guerres autant réelles qu’inventées. Le théâtre accomplit alors sa fonction tragique, celle de mettre en relation la destinée individuelle avec celle, plus collective, d’un ordre fondé sur des valeurs politiques qui nous échappent.

Auteur

  • la Tristura (auteur)

    La Tristura, compagnie de théâtre madrilène de renommée internationale, est née en 2004. Itsaso Arana, Violeta Gil et Celso Giménez en sont aujourd’hui les principaux artistes. Depuis sa création, ils se consacrent aux arts de la scène, cherchant à générer « des situations dignes de leur désir » – comme le disaient les situationnistes –, à l’intérieur et à l’extérieur des plateaux. Le théâtre et ses écritures débordent leurs propres champs, définissant ainsi un nouveau rapport au texte. Les sujets traités s’ancrent dans le présent, mais sont aussi en prise sur de multiples perspectives historiques. L’écriture, élaborée pour et par le groupe, émerge du travail de plateau avant de devenir une forme textuelle aux contours plus définis. CINÉ est co-signé par Itsaso Arana et Celso Giménez.

  • Marion Cousin (Traduit par)

    Marion Cousin est traductrice de théâtre hispanophone et spécialiste de la scène contemporaine espagnole. Elle est docteure en études théâtrales de l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, où elle a soutenu en 2012, sous la direction de Jean-Pierre Ryngaert une thèse sur « L’Auteur en scène. Analyse d’un geste théâtral et dramaturgie du texte né de la scène », consacrée au travail d’Angélica Liddell, Rodrigo García, Jan Lauwers et Joël Pommerat et, en 2007, un mémoire de master sur « Le Théâtre de la désintégration : la jeune dramaturgie argentine face à sa reconstruction » à propos des écritures d’Alejandro Tantanian, Daniel Veronese, Rafael Spregelburd et Marcelo Bertuccio.

    Elle traduit les textes de l’auteur et metteur en scène argentin Alejandro Tantanian, du dramaturge mexicain Ángel Hernández, et des « auteurs en scène » espagnols et catalans Pablo Gisbert, Albert Boronat, Cristina Peregrina, Agnés Mateus et Quim Tarrida, Cris Blanco, Laida Azkona et Txalo Toloza, Soren Evinson, Bárbara Sánchez, Sonia Gómez et Ramon Balagué et des collectifs et compagnies La Tristura, Vértebro, Societat Doctor Alonso, El Conde de Torrefiel, Cabosanroque. Pour certaines de ces compagnies, elle assure également la rédaction et la régie du surtitrage, et ce depuis 2014.

    Très proche de la scène barcelonaise actuelle, et occupant une place singulière dans la recherche sur la scène contemporaine européenne, elle est sollicitée pour la rédaction d’articles, pour des colloques ou pour la préparation d’entretiens. Elle y expérimente d’autres protocoles d’étude et d’analyse de la création contemporaine, fondés sur un renversement des modalités d’entretien avec les artistes.

    Elle collabore avec la plateforme éditoriale jeune maison Actualités Éditions, dédiée au théâtre hispanophone du XXI°, qui a publié plusieurs de ses traductions : « Un repas d’oiseaux » précédé de « Les corps laissent des corps » de Cristina Peregrina, « La Possibilité qui disparaît face au Paysage » suivi de » GUERRILLA » de Pablo Gisbert, « CINÉ » d’Itsaso Arana et Celso Giménez, et « Snorkel » d’Albert Boronat, texte lauréat de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques – ARTCENA, catégorie traduction, à la session de novembre 2019.

    Également musicienne, elle accompagne l’auteur et compositeur espagnol Borja Flames et se consacre au collectage, à la transmission et l’interprétation des chants traditionnels de la péninsule ibérique, notamment dans un disque paru en 2016 avec le violoncelliste Gaspar Claus, Jo estava que m’abrasava – Chants de travail et romances de Minorque et de Majorque et dans Tu rabo par’abanico – Romances de Extremadura, disque enregistré avec le duo de musique électronique Kaumwald et paru en 2020.

Auteur(s) : la Tristura

Caractéristiques

Editeur : Actualités Éditions

Auteur(s) : la Tristura

Publication : 5 octobre 2021

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [WEB + ePub + Mobi/Kindle]

Contenu(s) : WEB, ePub, Mobi/Kindle

Protection(s) : DRM (WEB), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle)

Taille(s) : 1 octet (WEB), 1,14 Mo (ePub), 2,06 Mo (Mobi/Kindle)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3622, 3632

EAN13 Livre numérique eBook [WEB + ePub + Mobi/Kindle] : 9791094225462

EAN13 (papier) : 9791094225127

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