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Résumé

«La casa de Bernarda Alba» escrita en 1936, poco antes de su fusilamiento, aunque no sería estrenada hasta 1945 en Buenos Aires, con una gran acogida.

Una tragedia enmarcada dentro del carácter rural y popular que, junto a «Bodas de sangre» y «Yerma» conforman una trilogía lorquiana que desemboca en el drama ya que pretende aislar al individuo de su contexto moral y politico.

«La casa de Bernarda Alba» representa el dolor cotidiano y la represión de una España atrasada y rural hasta sus ultimas consecuencias. Con un argumento crítico y asequible, y un lenguaje popular y directo, el autor crea una atmósfera de tensión que desembocará en un final trágico y sorprendente.

Auteur

  • García Lorca, Federico (1898-1936), poète et auteur dramatique espagnol qui sut concilier dans son œuvre héritage folklorique, tradition populaire et culture savante, et qui est sans doute l’écrivain hispanique le plus célèbre après Cervantès, du fait de la figure qu'il incarne, contre la répréssion du régime franquiste qui le condamma à mort et le liquida, tant pour ce qu'il représenta en tant qu'artiste, mais aussi dufait de son homosexualité assumée pleinement.

    VIE ET MORT D’UN POÈTE

    Expériences et expérimentations

    Né à Grenade, dans une famille de la bourgeoisie andalouse aisée et libérale, Federico García Lorca s’initia très jeune à la peinture, à la poésie et à la musique. Durant ses études de droit et de lettres aux universités de Grenade et de Madrid, il se lia d’amitié avec Salvador Dalí, Luis Buñuel et Rafael Alberti, en compagnie desquels il se passionna pour les premières expérimentations littéraires et picturales du surréalisme. Dès 1920, il fit représenter sa première pièce, le Maléfice de la phalène, une comédie en vers qui n’obtint aucun succès. Il se consacra alors exclusivement à la poésie ; la publication de Canciones (1921) et du Romancero gitan (1928), où s’exprimait l’influence de la tradition orale andalouse, lui valut bientôt une notoriété croissante.

    Il voyagea aux États-Unis, à Cuba (1929-1930), puis en Argentine et en Uruguay (1933-1934). En 1931, la publication de Poème du Cante jondo réaffirmait l’importance du chant gitan et de l’univers surréaliste dans son inspiration poétique. Cependant, l’expérience du Nouveau Monde, notamment la découverte marquante du continent sud-américain, fut source pour lui de renouvellement et d’enrichissement thématique : c’est ce dont témoignent la complexité savante et le lyrisme exubérant du recueil Poète à New York (1934) qui reste une de ses oeuvres majeures.

    La maturité et les travaux pour la Barraca

    En 1935, García Lorca renoua avec sa passion pour l’art dramatique en fondant, avec une troupe de jeunes acteurs, la compagnie théâtrale la Barraca, qui se proposait de parcourir l’Espagne afin de faire découvrir au public populaire les grands classiques du théâtre espagnol (Cervantès, Lope de Vega, Calderón). Cette expérience fut, pour l’écrivain, l’occasion de se consacrer tout entier à l’activité théâtrale ; il fit d’abord jouer ainsi une série de ses comédies où s’exprimaient toute la verve et toute la fantaisie du peuple andalou, Amour de Perlimplin et de Bélise dans leur jardin (1931) ; la Savetière prodigieuse (1929-1933) ou Doña Rosita la célibataire (1930). Par la suite, il fit représenter une trilogie de pièces tragiques, considérées comme les plus représentatives et les plus importantes de son œuvre théâtrale : Noces de sang (1933) ; Yerma (1935) et la Maison de Bernarda Alba (1936). À cette trilogie dramatique, il faut ajouter une pièce inachevée, le Public (1936).

    Connu pour ses sympathies de gauche et son engagement auprès des plus défavorisés, García Lorca fut arrêté à Grenade aux tout premiers jours de la guerre civile espagnole, bien qu’il n’eût aucune activité politique à proprement parler. Il fut fusillé par la garde franquiste, dans des conditions demeurées mystérieuses, le 19 août 1936. A ce jour, et malgré de nombreuses fouilles et recherche, son corps demeure introuvable et se trouve probablement parmis les autres dans une fosse commune... Il a laissé de nombreux manuscrits inédits, plusieurs centaines de dessins et toute une série de projets dramatiques, dont sa famille en créant la fondation Lorca à Grenade en 2017 ne cesse de faire vivre dans sa ville natale.

    ŒUVRE

    L’écriture de García Lorca, profondément enracinée dans la culture et le génie de la terre andalouse qu’il a magnifiés, est parcourue de références multiples : le baroque espagnol, le romantisme, le symbolisme européen, mais aussi les avant-gardes diverses des années 1920. À partir de ce réseau complexe d’influences, le poète sut créer une œuvre unique, profondément originale, échappant à tout classement. Federico Garcia Lorca, était un artiste pluridisciplinaire dont le champs de ses oeuvres peut se décomposer en :

    Poésie

    Si sa poésie ardente et contrastée rapprochait en effet l’imaginaire savant de l’univers baroque, la modernité surréaliste et le répertoire poétique populaire ancien, c’était pour en extraire une rêverie très personnelle, hantée notamment par les figures de la séparation et de la mort et plus particulièrement de la mort violente, comme l’illustrait, en 1934, le célèbre Chant funèbre pour Ignacio Sánchez Mejías, un toréro tué dans l’arène. La quête existentielle de Lorca fit de la poésie le moyen suprême par lequel inscrire les visages multiples de la vie au cœur même de la douleur inhérente à la condition humaine.

    Théâtre

    Dans la continuité de son travail poétique, le théâtre de Lorca illustrait son amour pour les traditions populaires, la gaieté et l’humour andalous, qu’il revisitait dans une veine légère, en laissant transparaître cependant les préoccupations sociales et les interrogations politiques de son temps. D’une tonalité sombre et grave, les pièces de sa trilogie ont souvent été comparées aux tragédies de la Grèce ancienne. García Lorca y mit en scène les visions obsédantes qui parcouraient son âme : la passion amoureuse qui conduit inéluctablement vers la mort dans Noces de sang, le drame solaire de la stérilité dans Yerma et enfin, l’enfermement, la folie et la solitude extrême dans la Maison de Bernarda Alba. Pièce plus déroutante encore dans sa conception et dans sa construction (elle fait évoluer ensemble plusieurs niveaux d’actions et de situations), le Public convoquait à nouveau dans l’œuvre de Lorca le thème de la quête de l’identité humaine. La mort tragique et prématurée de l’écrivain l’empêcha de poursuivre cette œuvre ambitieuse et moderne.

  • Jesus Cortes Buendia (Préface de)

    Jesús Cortés (Jaén, 1991) graduado en Filología Hispánica por la universidad de Jaén. Cursó estudios en la Universidad de Modena y Reggio Emilia como becario. Cuenta con dos másters: Enseñanza de español a extranjeros realizado en Granada y máster de profesorado en enseñanza secundaria. Sus líneas de investigación van desde el estudio de pliegos poéticos del siglo XVII hasta obras contemporáneas como “Bajarse al moro”. Siempre con fines didácticos y pedagógicos. En la actualidad trabaja como profesor de Lengua castellana y Literatura en centros de secundaria de España.

Auteur(s) : Federico Garcia Lorca

Caractéristiques

Editeur : Editions Rhéartis

Auteur(s) : Federico Garcia Lorca

Publication : 21 octobre 2018

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [WEB + Mobi/Kindle + ePub]

Contenu(s) : WEB, Mobi/Kindle, ePub

Protection(s) : DRM (WEB), Marquage social (Mobi/Kindle), Marquage social (ePub)

Taille(s) : 1 octet (WEB), 1,83 Mo (Mobi/Kindle), 919 ko (ePub)

Langue(s) : Espagnol

Code(s) CLIL : 3622, 3382, 3666

EAN13 Livre numérique eBook [WEB + Mobi/Kindle + ePub] : 9782365440837

EAN13 (papier) : 9782365440844

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