Catherine n’est plus tout à fait une jeune fille et, cependant, ce n’est pas non plus une femme... Mais elle a vingt ans ! Que peut-il se passer, non pas dans la petite cervelle d’une jeune fille de cet âge, mais surtout dans le corps déjà achevé et prometteur de cette presque femme ? Quels désirs inavoués, quels états d’âme peuvent-ils être les siens, au seuil de cette route qui s’ouvre devant elle et où elle rencontre l’homme fait, complet, qui possède déjà un passé, parce qu’il a deux fois son âge ?... Fera-t-elle l’expérience décisive avec celui-là, ou bien hésitera-t-elle parce qu’Étienne, qui n’a que seize ans, lui, est là tout près d’elle, avec aussi ses désirs et son immense amour... Son amour d’enfant et ses désirs d’homme ! La belle et plantureuse Valérie, tante de Catherine — et soi-disant vieille fille — si désirable et si blonde, séduira-t-elle l’un ou l’autre de ces deux hommes si différents, dont l’un l’émeut et l’autre l’attire ? Ces passions d’êtres que les circonstances ont opposés, se placent hors de la commune mesure d’une simple rencontre. C’est, par dessus les convenances et les conventions, un tourbillon fou de sentiments contradictoires, qui s’exaltent, se heurtent, se fracassent peau contre peau, avec les sourdes résonances des corps sensuellement exacerbés... Blondes chaleurs... blondes femmes... Une œuvre blonde et rose... avec un peu de noir... n’est-ce pas, Catherine ?