« Charcute-moi ces sabots de sphinx » n'est pas un récit de voyage, ni un rapport scientifique. Quelqu'un, errant dans une fournaise à trois dimensions : celle de ses mots, celle d'une idéologie, celle des faits bruts, aveuglants (une peau-à-paroles - la coopération-vampire - la répression…) Un pays : le Maroc. Ce n'est pas non plus une pièce de théâtre où, après les applaudissements, les sifflets, les figurants rangés dans leur boîte, tout s'éteint. Ici, le « dernier » mot tracé, les prisons sont encore pleines, les avions bardés d'envoyés culturels affluent, la manipulation de nos corps s'accélère. G. Ripault lance une petite bouteille d'encre dans la mer des indifférences.