La revue Espace art actuel propose un dossier sur la neurodiversité chez les artistes, codirigé par Mélissa Sokoloff, art-thérapeute. Les textes du numéro se déploient sous deux angles. D’un côté, ils présentent l’apport d’organismes qui visent le développement de l’autonomie des personnes neurodivergentes par le biais notamment de l’art-thérapie. De l’autre, ils donnent la parole à des art-thérapeutes et des artistes autistes par l’entremise d’entretiens et de témoignages. Mélissa Sokoloff s’est ainsi entretenue avec Joelle Coriolan sur l’importance de l’expression artistique en art-thérapie. Hélène Arsenault et Rachel Chainey se sont, elles, penchées sur les Ruches d’art, un organisme basé sur la valorisation de l’inclusion. Puis, Cristina Moraru parle de Creative Growth, aux États-Unis, Hart Club et Project Art Works, en Grande-Bretagne, qui aident des personnes autistes à développer leur intérêt pour les arts visuels. Dans le même ordre d’idée, Teresa Maranzano, responsable du programme Mir’arts, une organisation suisse, propose une analyse des œuvres de trois artistes, dont deux sont soutenus par cette association qui promeut des artistes en situation de handicap. La suite du dossier donne la parole à des artistes neuroatypiques dont Émilie Léger, Célia Beauchesne, Laurence Pilon et Map. Le reste du numéro propose des comptes-rendus d’expositions récentes dont celles de Stanley Février et de Shary Boyle et des articles sur des événements phares dont documenta 15 et la Biennale nationale de sculpture contemporaine.