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Résumé

« Au mois de septembre 1835, une des plus riches héritières du faubourg Saint-Germain, mademoiselle du Rouvre, fille unique du marquis du Rouvre, épousa le comte Adam Mitgislas Laginski, jeune Polonais proscrit.
Qu’il soit permis d’écrire les noms comme ils se prononcent, pour épargner aux lecteurs l’aspect des fortifications de consonnes par lesquels la langue slave protège ses voyelles, sans doute afin de ne pas les perdre, vu leur petit nombre.
Le marquis du Rouvre avait presque entièrement dissipé l’une des plus belles fortunes de la noblesse, et à laquelle il dut autrefois son alliance avec une demoiselle de Ronquerolles. Ainsi, du côté maternel, Clémentine du Rouvre avait pour oncle le marquis de Ronquerolles, et pour tante madame de Sérizy. Du côté paternel, elle jouissait d’un autre oncle dans la bizarre personne du chevalier du Rouvre, cadet de la maison, vieux garçon devenu riche en trafiquant sur les terres et sur les maisons. Le marquis de Ronquerolles eut le malheur de perdre ses deux enfants à l’invasion du choléra. Le fils unique de madame de Sérizy, jeune militaire de la plus haute espérance, périt en Afrique à l’affaire de la Macta. Aujourd’hui, les familles riches sont entre le danger de ruiner leurs enfants si elles en ont trop, ou celui de s’éteindre en s’en tenant à un ou deux, un singulier effet du Code civil auquel Napoléon n’a pas songé. Par un effet du hasard, malgré les dissipations insensées du marquis du Rouvre pour Florine, une des plus charmantes actrices de Paris, Clémentine devint donc une héritière. Le marquis de Ronquerolles, un des plus habiles diplomates de la nouvelle dynastie ; sa sœur, madame de Sérizy, et le chevalier du Rouvre convinrent, pour sauver leurs fortunes des griffes du marquis, d’en disposer en faveur de leur nièce, à laquelle ils promirent d’assurer, au jour de son mariage, chacun dix mille francs de rente. »

Auteur

  • Élevé loin de sa famille, dans un collège de Vendôme, Honoré de Balzac (1799-1850) se dirige dans un premier temps vers le droit et le notariat avant d’affirmer sa volonté de devenir écrivain en 1819.Après quelques essais désastreux dans les affaires dont il sort extrêmement endetté, et quelques publications alimentaires, il publie son premier livre sous sa signature en 1829 : Les Chouans.Reconnu dès 1830, il mène une vie de dandy et est introduit dans les salons parisiens. C’est alors que sont éditées les Premières Scènes de la vie quotidienne.De 1832 jusqu’à sa mort, Balzac sera un véritable forçat de l’écriture : il passe ses nuits à sa table de travail. Le café, le plus fort possible, l’aide à tenir.La Comédie humaine rédigée à partir de 1842, rassemble en plusieurs séries des romans formant une fresque de la société et du principal mécanisme qui la fait fonctionner : l’argent, qui corrompt les jeunes gens idéalistes et installe le cynisme.Plus de 2000 personnages et près de 100 ouvrages sont nécessaires pour bâtir cet édifice qui fait « concurrence à l’état civil », selon le souhait de Balzac lui-même.Sa seconde passion reste les femmes, rêvées ou bien réelles, dont la principale fut Mme Hanska qu’il finit par épouser après une longue liaison en 1850, lors d’un séjour en Ukraine.C’est à son retour, épuisé, qu’il s’éteint à Paris le 18 août 1850.

Auteur(s) : Honoré de Balzac

Caractéristiques

Editeur : BnF collection ebooks

Auteur(s) : Honoré de Balzac

Publication : 17 septembre 2020

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), DRM (WEB)

Taille(s) : 905 ko (ePub), 1,36 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3436

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9782346141937

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