« Je n’ai pas la prétention, en écrivant ces pages, de détenir ce que personne ne détient, c’est-à-dire la pensée du général de Gaulle « dans le monde tel qu’il est, la France étant ce qu’elle est ». Moins encore d’associer sa mémoire à quelque projet politique que ce soit. Je n’ai voulu que ressusciter les mots qui redonnent l’espoir, les gestes qui ravivent l’ardeur, les desseins qui recréent l’élan. Je n’ai pris cette liberté que parce que le Général m’a appelé « mon ami » et qu’il m’a accordé sa « grande confiance ». » Dans ce dialogue posthume, le général de Gaulle nous parle de l’application de la Constitution, de la situation militaire, de la compétition économique internationale, des enjeux sociaux, de notre identité culturelle, du tiers-monde, du terrorisme, de l’Europe… aujourd’hui. Et nous entendons ici celui que tout le monde invoque, de la gauche à la droite, qu’on étudie, qu’on utilise, qu’on imite, et dont la voix nous rappelle, au présent, la pensée surprenante et singulière. *