Ce n’est pas sans romantisme, sans cris sincères, très profonds, que l’Amour ici est loué, magnifié ! Grâce à lui, la symphonie de l’univers peut être captée sur le mode optimiste. La « pile solaire » individuelle est alimentée par la passion, ce « battement violent ». La sensualité s’exprime dans Le Jardin de nuit par des images marines, campagnardes, cosmiques, non sans quelque symbolisme, parfois. Mais la présence ressuscitée de l’homme en ses absences, ou l’odeur de son tabac chasse vite toute cérébralité. « Pas de date pas de fin/Un seul et même jour » : il est rare de voir le bonheur du couple exposé ainsi en haute ferveur !