Né à La Teste de Buch, sur les bords du Bassin d’Arcachon, Marc Nouaux est journaliste et auteur. En même temps qu’il étudie en master d’histoire, il effectue ses premières piges en journalisme sportif. Trois ans plus tard, il est engagé à temps plein chez 20 Minutes à la rédaction de Bordeaux tout en multipliant les collaborations à la radio (Sud Radio, Europe 1 ou RMC) où il commente foot et rugby. En 2016, après sept ans à baigner dans le journalisme sportif, il quitte sa région de toujours pour voyager. Sa première expatriation à Buenos Aires le conduit ensuite sur les routes d’Amérique du Sud pendant sept mois. De nature sociable et aimant le partage, il se nourrit de ses rencontres pour rédiger un récit racontant un petit voyage dans le grand, c’est-à-dire la descente de la Patagonie en stop, À la recherche de la Patagonie, publié aux éditions Elytis (2021). Après l’Amérique du Sud, il passe une saison d’hiver en Haute-Savoie puis file sur les routes d’Europe centrale le temps d’un été. Il découvre ensuite l’Afrique du Nord en s’installant à Tunis. Un an plus tard, direction l’Australie et la campagne du Victoria, à une heure de Melbourne. Rattrapé par le Covid au moment de partir en van sur les routes australiennes, il revient en Europe, à Athènes, où sa compagne trouve un poste d’enseignante. Les quatre déménagements en quatre ans sont rythmés par de nombreux changements de perspectives. Les quotidiens, les relations sociales, les situations professionnelles, les cultures... D’une année sur l’autre, les repères changent et tout est chamboulé. Toutes ces expériences et ces bouleversements renforcent Marc dans sa volonté de remettre en question des certitudes. En fonction de l’endroit où il vit, il alterne entre son métier de journaliste ou celui de serveur. Il occupe même des emplois de jardinier, employé de ménage, plongeur, prof de langue ou garde d’enfants. Toutes ces expériences professionnelles, au même titre que les déménagements, nourrissent l’écriture de Marc qui place toujours le partage et les relations humaines au cœur de ses préoccupations. Piqué par le virus de la route, il aime cette sensation de ne pas rester immobile et plus que tout, d’aller visiter le verso des cartes postales. Préférant passer du temps dans un café, un marché ou même une station-service plutôt que s’entasser avec une horde de visiteurs devant un monument classé au patrimoine mondial de l’Unesco, il aime se servir de la « matière humaine » qu’il décrypte pour comprendre les territoires qu’il visite.