Quel avenir après Sassou? », est une plaidoirie pour une nation en perte de repère, pour un peuple coupé de sa glorieuse destinée ; enfermé dans le mythe émergencial ; perdu sur le chemin de l’honnêteté ; enchaîné dans le tribalisme, le régionalisme, l’ethnicité, dans le pouvoir clanique ; infecté par la corruption ; lassé par les irréalisables promesses ; trahi par les juridictions ; perdu dans son système éducatif et devient esclave des autres peuples qui le manipulent dans son propre pays ! Un peuple qui vit dans un pays où devenir un opposant politique devient synonyme de devenir prisonnier politique, faisant dès lors de l’Après Sassou un véritable casse-tête chinois.

Après 59 ans de son indépendance en 1960, après 56 ans de la révolte populaire de 1963 avec le départ de Fulbert Youlou, après 51 ans du renversement du président Alphonse Massamba Débat en 1968, après 42 ans du sacrifice suprême du Commandant Marien Ngouabi en 1977, après 40 ans de l’historicité du Mouvement du 05 Février 1979, menant au pouvoir Denis Sassou N’guesso, après 28 ans de la tenue historique de la Conférence nationale dite « souveraine » de 1991 pour une démocratie pluralisme, après 23 ans de la guerre civile de 1997 avec la montée au pouvoir des hommes crocodiles, après une série de crises politiques dans le Département du Pool, après 4 ans de l’adoption de la Nouvelle Constitution d’Octobre 2015; le Congo est toujours à la quête d’une démocratie introuvable, le pays est superflus des rhumatismes économiques, la paix devient flexible. Face à une telle fatalité, quel avenir après Sassou?

Dans son « Contrat vert » adressé aux français, Noel Mamère parlant d’une société durable déclare: « Une société durable est une société qui prend en compte l’avenir de nos enfants, de nos petits-enfants et des générations ultérieures, une société qui ne se résume pas à la maxime après moi le déluge, une société qui aime et protège son environnement naturel ».