Une meilleure connaissance de la neurobiologie des comportements, nous permet de mieux comprendre les fondements biologiques de notre propre personnalité et oriente un ensemble de pratiques en différents domaines (psychopédagogie, psychiatrie, rééducation fonctionnelle, criminologie...). Les données fragmentaires obtenues par des démarches expérimentales analytiques sont interprétées dans le cadre des relations entre la dynamique du fonctionnement cérébral d'une part, et celle résultant du dialogue de l'organisme vivant avec son environnement : certes le cerveau est le générateur des comportements mais il en est lui-même le fruit. S'agissant des comportements d'agression, la neurobiologie ne vise pas à localiser et analyser un centre de l'agressivité. Les recherches s'efforcent de préciser la nature des facteurs déterminant l'utilisation, par l'individu, d'une conduite agressive.