Restructurations, fusions et acquisitions, OPA : les salariés n'ont que trop souvent le sentiment d'être vendus comme des machines, subissant, dans toute sa brutalité, la loi d'airain d'un capitalisme financier plus que jamais dominé par la recherche du profit à court terme. Comment, dès lors, parler de motivation, de mobilisation des ressources humaines et de gestion participative, si les salariés n'ont pas le droit de discuter de l'avenir de leur entreprise ? En instaurant une nouvelle logique de partage du pouvoir, des responsabilités et du profit dans l'entreprise, le projet de Société de Participation des Salariés, défendu dans cet ouvrage, fait de l'actionnariat des salariés un outil puissant de renouvellement du management et de la logique de l'entreprise. Il valorise l'extraordinaire plus-value humaine et culturelle que représente la volonté des salariés, des cadres et des dirigeants, de partager le destin de leur entreprise en tant que propriétaires, collectivement, d'une part significative de son capital. Le capital partagé propose une réforme législative ambitieuse, dont de nombreux exemples, puisés en France comme à l'étranger, montrent déjà qu'elle constituera une formidable force de frappe pour les entreprises gagnantes des années à venir.