« Nous avons, dit le Père Sardonnet, une statue miraculeuse de la Vierge, une source, une tradition : tout ce qu’il faut pour attirer les foules au Mercœur, les exhausser vers le Seigneur. Mais il nous faut un moyen d’expression, un moyen d’apostolat. Et des abonnements, beaucoup d’abonnements. » Ce « moyen d’apostolat », ce seront « les Sommets du Mercœur ». Et voici le jeune Alexandre Chanson jeté dans une aventure à laquelle il n’était nullement préparé. Sous l’impulsion d’un nommé Tubacker, étrange personnage tonitruant et brouillon, dont la faconde et l’habileté éblouissent, « Les Sommets » voient le jour, le pèlerinage se prépare... Mais bientôt il semble à Alexandre que des forces inquiétantes s’emploient dans l’ombre à ruiner le grand dessein des Pères... L’ironie légère qui colore les pages de ce roman intelligent et vif lui donne un ton singulier. Chose infiniment rare : on lit «Les sommets du Mercœur» le sourire aux lèvres.