Résumé
Pas plus que le behaviorisme, le cognitivisme ne semblait capable d'intégrer, dans ses modèles du fonctionnement mental, une propriété pourtant caractéristique de l'être humain : sa capacité à se représenter lui-même, et à penser son propre fonctionnement. Or, l'étude du soi connaît actuellement un développement sans précédent, et cela dans le champ de la cognition sociale. La question de la subjectivité étant posée en termes de traitement de l'information, la recherche sur le soi trouve, dans ce cadre, un corps d'hypothèses théoriques et de procédures expérimentales. En considérant le soi comme l'entité psychosociale responsable de la gestion cognitive de l'individualité, qu'apprend-on sur le traitement des informations relatives à soi et à l'histoire personnelle ? Si le soi est une structure mentale active, gérant une base de connaissances, une mémoire, est-il à l'origine de processus cognitifs spécifiques, et lesquels ? Comment le soi intervient-il dans la régulation des comportements ? Comment assure-t-il le maintien du sentiment de continuité et de cohérence personnelles ? Telles sont quelques-unes des questions qui traversent ce recueil de textes. Leurs auteurs, anglo-saxons pour la plupart, ouvrent des perspectives nouvelles à l'étude de l'identité.
Auteur
Auteur(s) : Michel Piolat, Marie-Claude Hurtig, Marie-France Pichevin
Caractéristiques
Editeur : Delachaux et Niestlé (réédition numérique FeniXX)
Auteur(s) : Michel Piolat, Marie-Claude Hurtig, Marie-France Pichevin
Publication : 1 janvier 1992
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (PDF)
Taille(s) : 748 ko (ePub), 58,7 Mo (PDF)
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782603023365
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782603023341
EAN13 (papier) : 9782603008935