Résumé
G. B. Shaw déclarait qu'il ferait n'importe quoi pour cesser de devoir écrire, à grand renfort de lettres "superflues", « The kneeling knight thought he knew ».Le présent ouvrage se propose de montrer comment une semblable distance - entre sons et lettres - a pu se creuser au cours de l'Histoire.On expose, parallèlement, l'état des sons de la langue et l'ensemble des procédés graphiques employés à telle époque, depuis le haut Moyen Âge (on écrivait alors l'anglais en s'inspirant largement des notations utilisées à propos du latin), jusqu'à la période moderne, en passant par le choc de la conquête normande. C'est alors qu'une nouvelle série de procédés graphiques va faire son apparition : church, house, thief, etc., acquièrent à peu près la forme écrite que nous leurs connaissons.Car on observe un figement progressif dans ce domaine. Certains sons évoluent (ou même disparaissent), mais on perpétue une écriture désormais périmée : goose, feet, knee, bought, etc., témoignent de faits archaïques. Le livre consacre un dernier chapitre à un examen critique de diverses propositions de réformes orthographiques : leur ancienneté, leur nombre… et leur insuccès posent d'intéressants problèmes.
Auteur
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Georges Bourcier est professeur de linguistique anglaise à l'Université de Paris X Nanterre.
Auteur(s) : Georges Bourcier
Caractéristiques
Editeur : (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX
Auteur(s) : Georges Bourcier
Publication : 1 janvier 1978
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Code(s) CLIL : 3146, 3080
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782705957285