Je livre ce nouvel ouvrage à l’impression, parce que je le considère comme une suite de mon ouvrage sur la grandeur des œuvres de Dieu, des beautés et des merveilles de la nature, et dans lequel je n’ai parlé, en quelque sorte, que du globe que nous habitons ; mais je n’ai dit que fort peu de chose de ce que nous voyons de si loin rouler, tourner et circuler dans le zodiaque ; j’ai pensé qu’une description des astres pourrait servir de complément à l’ouvrage de la grandeur des œuvres de Dieu ; cette idée me sourit d’abord, puis je fus effrayé des grandes difficultés que j’aurais à vaincre ; mais les grandes difficultés ne m’arrêtèrent pas, c’était en moi unediopa thie, une inclination qui me ramenait sans cesse vers le désir de connaître tous les astres, grands et petits, que je voyais dans l’immensité ; sans doute des savants astronomes nous en ont donné la description, mais beaucoup de ces descriptions ne sont basées que sur l’apparence, et je désirais ardemment connaître la réalité ; mais comment parvenir à connaître cette réalité.

Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIX^e siècle.