Les deux directions de recherche poursuivies par les auteurs sont, d’une part, des monographies concernant des délits spécifiques (l’incendie, le duel) ; d’autre part un sondage sur l’ensemble du phénomène criminel dans une aire géographique donnée : la ville de Paris et ses faubourgs dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. En contrepoint à ces études portant sur la France du nord, deux chercheurs du Languedoc (et de langue d’oc) montrent certains aspects propres à une délinquance méridionale : crimes interfamiliaux et intrafamiliaux jugés au Parlement de Toulouse, criminalité rurale avec son style propre, où la parole et les « batteries » jouent un grand rôle. […] Le volume s’achève sur un bilan provisoire des recherches passées et présentes sur l’histoire des délits et des peines dans le royaume de France entre le XVIe et le XVIIIe siècle.