La scolarisation massive, de plus en plus précoce, constitue en France un véritable phénomène de société. Pour tous (parents, enseignants, décideurs, élus), l’enjeu paraît être la socialisation du petit ; mais quelle socialisation ? Dans cette perspective, les performances d’élèves de deux à quatre ans ont été évaluées, dans des situations scolaires habituelles, au début et à la fin de la première année scolaire. Dans le domaine des actes quotidiens, ont été privilégiés : s’habiller, se déshabiller, se laver les mains, utiliser les toilettes à bon escient, ainsi que l’accès aux codes sociaux de communication : représentation graphique du bonhomme, maîtrise du langage. Cet ouvrage convie à découvrir des évolutions qui ne s’observent pas, parce que trop ténues, trop quotidiennes... Il identifie alors les interactions entre des variables qui ont des effets sur la réussite des enfants. À qui profite cette première année de scolarisation ? À qui profite-t-elle le plus ? À ces questions, que se posent tous ceux qui croient en l’école maternelle, Suzelle Leclercq apporte des réponses sérieuses, surprenantes et originales.