Lucile découvre à l'adolescence les vicissitudes du destin féminin. Son corps lui échappe, et devient brutalement barré d'interdits et de non-dits. Ébranlée, Lucile se lance dans une quête du pourquoi de la diabolisation des femmes. Sa recherche passera par le livre de la Genèse, le livre de Job, le serpent à travers les différentes civilisations, avec des illustrations artistiques comme celles de Klimt, Botticelli, Georges de la Tour et Claude Monet. Peu à peu, Lucile laissera au fil de l'eau sa révolte, pour partager avec d'autres ses trésors de lecture et de réflexions, dans le cadre inspirant de son Val de Saire natal, dont la nature généreuse est propice à l'épanouissement de soi. En se laissant porter par l'étonnement et la rencontre, elle réalisera que le féminin qu'elle avait porté comme un fardeau pouvait devenir ouverture au monde, passage vers l'autre, et par une subtile alchimie, transcender son corps, et donner sens à sa vie.