Résumé
Lequel est arrivé en premier : l'esclavage des Noirs ou les préjugés visant la couleur de la peau ? Ces derniers seraient-ils un legs du premier ? Ou bien est-ce l'inverse ? Le «colorisme » existant déjà, aurait-il déshumanisé l'esclavage à mesure que la peau moire marquait la population asservie ?Ainsi commence une enquête qui vous mènera à travers le temps et l'espace dans des lieux familiers. Il en ressort que la couleur de la peau, avant de devenir une marque de race et d'esclavage, possédait un autre sens identitaire…d'ordre sexuel. En premier lieu, la femme est pâle par rapport à l'homme qui, lui est plutôt brun-rouge en raison d'une présence accrue de mélanine et de sang dans les tissus cutanés. En deuxième lieu, le visage féminin affiche un plus grand contraste lumineux, c'est-à-dire la luminosité du teint relativement à celle des lèvres et des yeux. Ces différences sexuelles se perdent aujourd'hui dans un monde de plus en plus multiethnique, bien qu'on parle toujours du fair sex et de l'homme «grand, foncé et beau». Autrefois, cela se voyait, se pensait, se vivait.Puis avec l'expansion du monde européen des cinq derniers siècles, ainsi que la montée de l'esclavage des Noirs, ce colorisme a été réorienté vers de nouveaux rôles et de nouvelles fins…
Auteur
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Peter Frost détient un doctorat en anthropologie de l’Université Laval. Il a publié plusieurs articles portant sur l’évolution de la pigmentation humaine. Il assure des services linguistiques pour, parmi d’autres, la revue Études Inuit et le Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIERA).
Caractéristiques
Publication : 21 décembre 2010
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 2,14 Mo (PDF)
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782763710334
EAN13 (papier) : 9782763790336