Ce livre expose - aux gestionnaires et aux chefs d’entreprise - l’intérêt de recourir à l’audit, en vue d’obtenir que les états financiers de leur entreprise soient examinés par un expert extérieur à l’entreprise, puis certifiés sans erreur matérielle et établis conformément aux principes généralement admis, donc dignes de foi. Des comptes « audités » sont aujourd’hui exigés par les actionnaires, les créanciers, les banquiers, les syndicats. L’audit offre donc un double intérêt : pour le chef d’entreprise ou le cadre gestionnaire, dont il tend à renforcer l’autorité, puisque les résultats comptables qu’il présente deviennent indiscutables, pour ceux qui ont à juger sa gestion (actionnaires, fournisseurs, représentants du personnel...), puisqu’ils disposent ainsi d’éléments véridiques d’appréciations. L’auteur examine les principes de l’audit financier interne et externe, la nécessité de la coopération entre l’auditeur et le personnel, l’étude et l’évaluation du dispositif de contrôle interne, avant d’expliquer quand, pourquoi, et comment le réviseur effectue les différentes phases de l’audit. Il suggère l’adoption de procédures d’audit efficaces, telles la révision des assurances, la circularisation des comptes de tiers, l’observation de l’inventaire, le « cutoff statement ». L’ouvrage souligne l’apport procuré par l’auditeur au management par ses diverses recommandations, visant à améliorer les procédures et les systèmes en vigueur, pour renforcer le contrôle interne et intensifier la productivité. La deuxième partie du livre est consacrée aux formes évoluées de l’audit : audit opérationnel (appréciation critique de l’efficacité des fonctions d’exploitation), audit social et audit des ressources humaines.