La Côte d’Azur pendant les années folles de l’entre-deux-guerres, des lieux mondialement connus et célèbres comme le Palm Beach, le Carlton, le Majestic à Cannes ou l’Hôtel de Paris à Monte-Carlo, des soirées fastueuses où l’on retrouve les plus grands noms de la High Society, la vie fracassante des palaces et des casinos... tel est le cadre où se situe l’action des Cavaliers de mai, le dernier roman que Jean-Louis Cotte a écrit en collaboration avec Jean Bresson. L’héroïne, Samy, est une jeune femme libre, moderne, d’une éblouissante beauté et d’un tempérament de feu. Sa richesse, ses amours tumultueuses, les scandales qu’elle ne craint pas de provoquer en font une reine incontestée de cet univers de luxe où se côtoient les Rolls, les Hispano, les princes et les gigolos, les toilettes et les bijoux. Mais Samy est également la petite-fille de Samuel Portebois, arrivé à Cannes sans un sou en 1865 et qui, à force d’intrigues et de volonté, a su réaliser une énorme fortune et soumettre chacun à son despotisme. L’un et l’autre sont semblablement fiers, autoritaires et impitoyables. Entre eux existe, certes, un amour profond, mais un même besoin de dominer les êtres ne cesse de les faire s’affronter. Leur comportement fera naître bien des crises au sein de la grande famille cannoise que sont les Portebois. L’orgueil et l’emportement amoureux de Samy déclencheront le plus terrible et le plus douloureux de ces drames familiaux. Grâce aux talents incomparables du romancier Jean-Louis Cotte et du journaliste Jean Bresson, c’est à la vie de cette famille que nous sommes conviés dans la folle ambiance des années trente. À la fois document et roman, Les Cavaliers de mai constituent la grande saga de la Côte d’Azur, la vision fastueuse d’une époque qui reste dans toutes les mémoires comme celle des derniers rois et reines de notre planète.