Résumé
Issu d’une vieille famille germanique, le mémorialiste Karl Kolb a puisé dans le sang franco-allemand de ses ancêtres la vigueur de son style. Certains passages de ce poème épique, évoquent à la fois le Chant de Hildebrand, le Serment de Strasbourg et la Chanson de Roland. Comme toutes les fois que les génies français et allemands se sont confondus, on sent passer le souffle des sommets. Karl Kolb, c’est un Michelet rendu viril par l’apport d’un Schiller. Histoire, tragédie, Karl Kolb a le style de son destin. Il est marqué, de par ses ascendances, d’un profond amour de la grandeur de la France et cette “chronique de la France occupée” montre le vide que laisserait la disparition du peuple franc. Certains chapitres, notamment celui où Karl Kolb conte, dans une envolée lyrique, la mise en hibernation patriotique de son grand cousin, rappelle Le chant des Niebelugen ou Le crépuscule des Dieux. Il faut remonter à Eichendorff, avec sa malicieuse Histoire d’un bon à rien, pour retrouver ce sens de l’humour échevelé au service du lyrisme. C’est une œuvre de longue haleine, imprégnée du génie commun de Wieland et de Voltaire, de Goethe, et de Victor Hugo, de Novalis et Lamartine, de Faulkner et de Malraux. Un coup de rouge (ein Schluck rot Wein), scelle le pacte de la nouvelle alliance, et marque l’entrée du Pasticcio dans le Marché commun. Du Roi Dagobert à Qui vous savez, de Montaigne à Cocteau, aucune gloire qui n’ait accédé à la célébrité sans être pastichée. La tradition veut qu’on en sourie, s’il en était autrement, la réalité dépasserait... l’affliction.
Caractéristiques
Editeur : FeniXX réédition numérique
Publication : 1 janvier 1963
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 68,5 Mo (PDF)
Code(s) CLIL : 3442, 3435
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782307533467