Voici un récit dramatique, dont l’action se déroule pendant la guerre, dans un couvent en Pologne. Envahi par les soldats ennemis, le couvent est pillé, et les religieuses livrées à leurs pires exigences. Cependant, naît un véritable amour entre un lieutenant et Sœur Yolande. Mais entre la Supérieure, Sœur Angèle, et Sœur Yolande, couvait déjà une sourde animosité. Chez la Supérieure, elle venait d’une obscure jalousie pour la beauté de Sœur Yolande et, chez celle-ci, d’une antipathie pour le caractère autoritaire et orgueilleux de Sœur Angèle. Animosité qu’aggrave l’amour que Sœur Yolande a pour le soldat, au point qu’après une violente discussion, la Supérieure fait fouetter Sœur Yolande devant la Communauté. La troupe quitte enfin le couvent, qui est alors transformé en hôpital. Quelque temps après, le lieutenant y revient, blessé. La Supérieure le fait immédiatement transporter dans une chambre à l’écart, et le laisse sans soins. Yolande l’apprend, hélas trop tard, et il meurt. Désespérée, la Sœur songe au suicide. Mais sa religion le lui interdisant, elle s’enfuit du couvent et s’engage dans l’armée. Lors d’un combat, elle est tuée. Ce court résumé ne traduit que faiblement l’intérêt de ce roman à « suspense », et nous en conseillons la lecture.