Symétries et asymétries du vivant fait intervenir des auteurs appartenant à la biologie, aux mathématiques, à la philosophie, à la psychologie. La référence au texte de Kant permet à M. Richir de questionner la symétrie chirale sans son rapport au corps propre et à la constitution de l'espace, à. J. Rozenberg dans son rapport à la question de l'obsession et du "corps - autre", à J. Dokic l'utilité de la différenciation gauche - droite pour s'orienter. C. Policar indique comment la symétrie chirale a permis des progrès en biochimie mais questionne l'actualité du statut de la molécule figée dans une représentation en 3D. Pour M. Siksou les asymétries cérébrales constituent un fil rouge utiles à l'évocation des représentations du fonctionnement cérébral normal, pathologique et S. de Schonen s'interroge sur leur développement. Les asymétries anatomiques des organes vestibulaires fournissent à O. Joly, D. Rousié, M. Mossio et A. Berthoz l'occasion d'analyser leurs répercussions. Pour J. Droulez et D. Bennequin l'acte perceptif repose sur l'identification de symétries et d'invariance. Enfin M.Mossio reprend l'analyse des symétries et structures causales dans une critique du fonctionnalisme.