Laramière, c’est la campagne lotoise, dans sa plus belle acceptation, le plus souvent protégée, entretenue.
Lavoirs, dolmens, gariottes, pigeonniers...
Y’a même des vaches, chevaux, grenouilles, poules, lapins... et des ânes.
Parfois, néanmoins, de vieilles pierres rappellent les conséquences du temps qui passe sans une main protectrice...
Et deux églises, trois sites classés aux Monuments historiques : deux dolmens, l’ancien prieuré.

151 photos. En noir-et-blanc. La photo d’art, pour exprimer l’essentiel de ce village, une commune s’étendant sur 22,08 km2, où vivaient 1159 ramiéroises et ramiérois en 1821, seulement 240 en 1982.
Le formidable repeuplement des trois dernières décennies sera-t-il suffisant pour résister à la pression des "communes nouvelles" ?
Car ces 334 citoyens limitent l’occupation du sol à 15 habitants au km2... Nettement insuffisant dans une France "moderne et normale" prétendent des technocrates lancés dans la compétition mondiale...
Il a urgence à présenter nos villages tels qu’ils sont, avant l’évaporation de la ruralité dans le brouhaha mondialisé du troisième millénaire...

J’ai vu Laramière ainsi. Avec même des gariottes sur dolmens. L’abri de vivants sur des tombes anciennes. Cet endroit mérite d’être découvert, le plus possible, à pied. J’ai beaucoup marché.

Il s’agit d’art photographique et non d’une narration historique... Je ne suis pas l’historien du coin !...

Extraire la beauté... Témoigner, laisser une trace de « l’inutile voué à disparaître » fixer sous un angle inédit le "patrimoine", scruter l’ignoré, l’éphémère, le surprenant... Ce qui est ne sera pas forcément demain... Une œuvre doit également faire réfléchir. Que font d’un espace celles et ceux qui y vivent, pour une courte durée, finalement... Dans le cadre de la collection http://www.lotois.fr

François-Antoine de Quercy
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