La génération de l’après-guerre. Celle d’avant Mai 68. L’époque où les sex-shops n’existaient pas, où la psychanalyse n’était pas encore descendue dans la rue. Fils unique d’une mère démesurément possessive, et d’un père attaché à tous les principes et traditions de la petite bourgeoisie catholique, Vincent Plantier souffre, comme tous les adolescents, d’une sensibilité quasi-maladive. Ligoté par les préjugés et l’intolérance, submergé de pieux conseils et de saines exhortations, il traîne une culpabilité d’autant plus angoissante que la sexualité (bien sûr !) ne cesse de le fasciner. Son héros favori ? Œdipe. A 32 ans, Vincent Plantier règle ses comptes. Férocement, tendrement, cyniquement : mais toujours avec humour. Eternelle histoire que l’auteur connaît bien : même âge que son personnage, même milieu social. Quant au reste...