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Résumé

À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge –l’école du village–, attend la venue d’Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu’il suive le cours supérieur: l’arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l’enfance finissante de François...

Lorsqu’en 1913 paraît le roman d’AlainFournier, bien des thèmes qu’il met en scène –saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux– appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s’établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d’une sensibilité toujours frémissante, et qui n’a pas vieilli.

Auteur

  • Alain Fournier (auteur)

    Ce fils d'instituteurs passe sa toute première enfance dans la campagne berrichonne, et les pages liminaires du Grand Meaulnes en évoquent l'enchantement. Années visitées par le merveilleux, plus tard par des rêves de paradis perdu. Mais l'enfant quitte trop vite à son gré la campagne natale pour s'installer à Paris (1898), puis à Brest (1901) et enfin à Bourges (1903). Studieux, il se décide à préparer le concours d'entrée à l'École normale supérieure. Il entre comme interne à Paris au lycée Lakanal : il y rencontre Jacques Rivière, qui épousera sa sœur Isabelle. La vie d'Alain-Fournier sera pendant onze ans illuminée par cette amitié incomparable pour Rivière dont témoignent les quatre gros volumes de leur Correspondance. Tous deux sont conquis par le symbolisme, et Fournier est séduit par Jammes, Maeterlinck et surtout Laforgue, en attendant la révélation de Claudel. Il écrit ses premiers poèmes et contes, qui paraîtront en 1924 sous le titre de Miracles. Le 1er juin 1905, jour de l'Ascension, sa vie se trouve bouleversée par une banale aventure dont il sortira transformé : il rencontre une jeune fille, Yvonne de Quiévrecourt ; le 11 juin, jour de la Pentecôte, il a une longue conversation avec elle de Saint-Germain-des-Prés au pont des Invalides. Il ne la reverra plus. Mais il fait d'elle la figure soudain vivante de son rêve, lui dédie ses poèmes ; elle sera le modèle d'Yvonne de Galais, l'héroïne du Grand Meaulnes. En 1907, Fournier échoue à l'oral du concours et apprend, à son grand désespoir, qu'Yvonne de Quiévrecourt est mariée depuis l'hiver dernier. Il se décide à faire son service militaire, alors que la Grande Revue publie le premier de ses textes qui ait trouvé un éditeur, le Corps de la femme. Pour ce petit essai, dédié à Maurice Denis, le jeune homme change de prénom, afin de ne pas être confondu avec un champion cycliste : il signera dorénavant Alain-Fournier. Libéré comme officier, en 1909, de ses obligations militaires, il se consacre désormais à sa vie d'écrivain. La Nouvelle Revue française publie de lui des notes de lectures et, en 1910, Alain-Fournier entre à Paris-Journal, où il tient un « courrier littéraire ». Il rencontre Péguy, qui s'exclame : « Vous irez loin, Fournier ; vous vous rappellerez que c'est moi qui vous l'ai dit. » La même année (1911), il fait la connaissance de Saint-John Perse et séjourne à Cuverville chez André Gide. En mai 1912, Péguy lui fait connaître Claude Casimir-Perier, qui l'engage comme secrétaire pour l'élaboration d'un livre : il est présenté à la maîtresse de maison, l'actrice Simone. À cette date, il a rédigé la presque totalité du Grand Meaulnes. Simone lit l'œuvre en manuscrit et, en juillet 1913, débute dans la Nouvelle Revue française la publication du roman : l'atmosphère féerique de l'œuvre, le réalisme familier des descriptions paysannes, la peinture de l'adolescence inquiète valent un succès immédiat à son auteur, qui manque de peu le prix Goncourt. Encouragé, Alain-Fournier jette sur le papier l'ébauche d'une pièce en trois actes, la Maison dans la forêt, et, conseillé par Simone, travaille à un nouveau roman, Colombe Blanchet. Ce roman, dont très peu de chapitres ont été mis au net, ne verra jamais le jour. La guerre a éclaté. Le 2 août 1914, Alain-Fournier est mobilisé. Le 22 septembre, les journaux signalent la disparition du lieutenant Fournier.

Auteur(s) : Alain Fournier

Caractéristiques

Editeur : Editions MKDC

Auteur(s) : Alain Fournier

Publication : 23 novembre 2020

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [WEB + ePub + Mobi/Kindle]

Contenu(s) : WEB, ePub, Mobi/Kindle

Protection(s) : DRM (WEB), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle)

Taille(s) : 1 octet (WEB), 2,3 Mo (ePub), 4,79 Mo (Mobi/Kindle)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3744

EAN13 Livre numérique eBook [WEB + ePub + Mobi/Kindle] : 9782491801465

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