Résumé
Bien que voisins géographiquement, la Russie et le Japon ignoraient presque tout l’un de l’autre avant le XVIIe siècle. La première tentative de rapprochement se fit à l’initiative de la Russie à la fin de ce siècle, laquelle marque le début de son expansion économique, et ce fut l’époque des expéditions et des grandes découvertes géographiques. Mais l’instauration de relations régulières ne fut acquise que vers 1850. Puis la littérature russe fut découverte à la fin du XIXe, et la première traduction de « Guerre et paix » en japonais fut imprimée en 1886. Tolstoï et Shakespeare furent les deux Occidentaux les plus importants aux yeux des Japonais de l’ère Meiji. Les enseignements de Tolstoï allaient directement à l’encontre des valeurs dominantes au Japon à cette époque (le nationalisme, le modernisme, etc.), ce qui lui valut une audience considérable. Les journaux, et surtout les revues, multiplièrent les articles, lesquels suscitèrent de nombreuses réactions, enthousiastes ou critiques, et l’attention de l’opinion japonaise fut retenue pendant de longues années. Brigitte Koyama-Richard a travaillé directement sur les sources russes et japonaises. Son enquête sur le rôle de la presse et sur celui des protestants est tout à fait nouvelle. Ce livre est un remarquable travail de comparatiste dans un terrain particulièrement neuf en France, celui des relations culturelles entre la Russie et le Japon.
Auteur
Auteur(s) : Brigitte Koyama-Richard
Caractéristiques
Editeur : FeniXX réédition numérique
Auteur(s) : Brigitte Koyama-Richard
Publication : 1 janvier 1990
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (PDF)
Taille(s) : 993 ko (ePub), 92,3 Mo (PDF)
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782402041683
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782402375016
EAN13 (papier) : 9782716902731