Résumé
15 mars 1953 : Tibor Meray (ci-dessus, au centre) assiste à une conversation entre le dictateur de la Hongrie communiste, Matyas Rakosi (à droite), et Péter Veres, écrivain-paysan. Staline est mort depuis dix jours, mais le Staline hongrois semble encore au sommet de sa puissance. Tibor Meray, à 29 ans, vient de recevoir le prix Kossuth, la plus haute distinction littéraire du pays, pour ses reportages sur la guerre de Corée.Dès 1954, Tibor Meray sera stigmatisé comme « déviationniste », et partisan d'Imre Nagy (alors en disgrâce), puis publiquement dénoncé comme un des chefs de file des « intellectuels libéraux ». Quand éclatera la Révolution du 23 octobre 1956, il marchera avec les centaines de milliers de manifestants. Il participera aux activités du Comité révolutionnaire des intellectuels hongrois et sera, avec eux, victorieux puis vaincu.Aujourd'hui, Rakosi vit mystérieusement retiré « quelque part en URSS. » ; Veres est à Budapest ; Tibor Meray, évadé de Hongrie après le rapt de Nagy et de ses compagnons, s'est établi en France. Il y a déjà publié cinq ouvrages — dont « La rupture Moscou-Pékin », "le meilleur de tous les livres consacrés au grand schisme du camp socialiste", selon Le Monde — avant celui-ci, où il fait œuvre à la fois de témoin et d'historien.
Caractéristiques
Editeur : Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
Publication : 1 janvier 1956
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Code(s) CLIL : 3378, 3377
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782221213667