La vieillesse est le port de la vie. Après les agitations que l’homme éprouve nécessairement dans le cours de sa carrière, il se repose à l’abri des années, comme la nacelle échappée aux assauts des flots et des vents trouve un asile derrière les rochers qui entourent la haie paisible où elle est amarrée. Mais, pour qu’il en soit ainsi, il faut que la vie ait été pure et sage ; il faut que le remords ne l’accompagne pas ; il faut qu’en revenant sur les temps écoulés, on n’ait point à gémir sur l’usage qu’on en a fait ; et dans le cas, trop commun hélas !

Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIX^e siècle.