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Résumé

" Il faut lire ce texte inédit, magnifique de nostalgie. " François-Guillaume Lorrain, Le Point .
Publiés dans la presse allemande entre août 1914 et août 1918, les textes réunis ici – articles, manifestes et reportages – montrent l'évolution de la pensée de Stefan Zweig. On y découvre que ses positions pendant la Grande Guerre sont mouvantes : elles ont changé l'homme et transformé l'artiste, lui donnant une épaisseur qu'il n'avait pas. D'abord humaniste, il se laisse emporter, comme bien d'autres, par un élan patriotique quasi mystique. Puis il rejoint peu à peu les idées pacifistes de son ami Romain Rolland, après avoir constaté les horreurs " réelles " de la guerre. En 1918, Zweig signe un texte saisissant, " Éloge du défaitisme ", où il cherche à résister au " bourrage de crâne " qui s'exerce sans relâche sur les consciences individuelles.
Un siècle après, son appel à la résurrection de l'esprit et de l'Europe retentit avec plus de force que jamais.

Auteur

  • Stefan Zweig (auteur)

    Cet article provient du Dictionnaire universel des littératures, volume 3, sous la dir. de Béatrice Didier, Paris, PUF, 1994. ZWEIG Stefan, 1881-1942 Autrichien. Stefan Zweig est né à Vienne en 1881 dans une famille de la grande bourgeoisie juive et il fut fortement influencé par l’impressionnisme esthétisant de la culture viennoise. Il s’est passionné très jeune pour l’univers de l’art et de la littérature, fit de nombreux voyages à travers l’Europe, et connut un grand nombre de personnalités du monde littéraire, notamment Émile Verhaeren, puis Romain Rolland. Installé à Salzbourg après la guerre, il y connut un succès international, mais choisit bientôt l’exil volontaire. C’est au Brésil qu’il se donna la mort le 2 février 1942. Très marqué par l’esthétisme “ fin de siècle ” de la génération qui le précédait, Stefan Zweig chercha à enrichir cet héritage en exaltant la passion et l’enthousiasme créateur. Ses nouvelles illustrent les découvertes de Sigmund Freud et ses deux recueils les plus célèbres, Amok, 1922 (Amok ou le Fou de Malaisie), et Verwirrung der Gefühle, 1927 (La Confusion des sentiments), reflètent une vision très moderne de l’âme menacée par des forces souterraines, tout en dénonçant l’hypocrisie de la morale sociale. Dans ses drames, il montre en outre que si la passion est tragique et destructrice, elle signifie aussi une victoire morale de l’esprit. Tout en étant profondément autrichien, comme le souligne son unique roman Das gefährliche Mitleid, 1939 (La Pitié dangereuse), il était profondément attaché à un espace culturel européen, dont Die Welt von Gestern, 1944 (Le Monde d’hier), est une évocation nostalgique. Ses essais littéraires et ses biographies romancées esquissent les figures les plus marquantes de cet univers, qu’il s’agisse de romanciers, de tempéraments lyriques, d’écrivains autobiographes, ou de personnages historiques tragiques (Marie Stuart, 1935 ; Marie-Antoinette, 1932). Enfin Stefan Zweig a aussi, en défenseur d’un humanisme européen épris de tolérance et de conciliation, pris violemment parti, avant la Seconde Guerre mondiale, contre la violence et le fanatisme dans Triumph und Tragik des Erasrnus von Rotterdam, 1934 (Erasme : grandeur et décadence d’une idée), et Castellio gegen Calvin, 1936 (Castellion contre Calvin).   u Gesammelte Werke in Einzelbänden, Francfort/Main, 1984. – Erasme : grandeur et décadence d’une idée, trad. fr., Paris, Grasset, 1935. — Castellion contre Calvin, trad. fr., Paris, Grasset,1946. — Amok ou le Fou de Malaisie, trad. fr., Paris, Stock, 1979. — La Confusion des sentiments, trad. fr. Paris; Stock, 1980. — Le Joueur d’échecs, trad. fr., Paris, Stock, 1981. — Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, trad. fr., Paris, Stock, 1982. — Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen, trad. fr., Paris, Belfond, 1982. — La Pitié dangereuse, trad. fr., Paris, Grasset “ Les Cahiers rouges ”, 1983.   l H. Arens, Stefan Zweig im Zeugnis seiner Freunde, Munich, 1968. — R. Dumont, Stefan Zweig et la France, Paris, Didier, 1967. — D. Prater, Stefan Zweig, Das Leben eines Ungeduldigen, Francfort/Main, 1984. — Coll. : Le Théâtre de Stefan Zweig, Paris, puf, 1976. Y. Iehl
  • Bertrand Dermoncourt (Préface de)

    Bertrand Dermoncourt a publié depuis 2018 une série d'inédits de Stefan Zweig. Lié à l'Autriche, il préside les Amis du Festival de Salzbourg. Pour Bouquins, il a dirigé des ouvrages sur la musique ( Tout Mozart , Contrepoint à la ligne et autres écrits , de Glenn Gould...) et édité différents titres comme le Dictionnaire Lévi-Strauss. Il est directeur de Radio Classique.

  • David Sanson (Traduit par)

    Après sa sortie d'HEC, David Sanson a passé trois années à Leipzig, durant lesquelles il a effectué ses premiers séjours à Berlin. Il a ensuite exercé pendant quinze ans le métier de journaliste et poursuit depuis 2010 un triple parcours de conseiller artistique, d'auteur et de musicien. Il a publié un essai biographique sur Maurice Ravel, ainsi que la traduction du premier livre en français consacré à Arvo Pärt (Actes Sud) ; dans la collection " Bouquins ", chez Robert Laffont, il a participé aux ouvrages collectifs Tout Bach et Tout Mozart , ainsi qu'au Dictionnaire du rock de Michka Assayas. En 2013-2014, David Sanson a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en tant qu'historien de la musique.

Auteur(s) : Stefan Zweig

Caractéristiques

Editeur : Groupe Robert Laffont

Auteur(s) : Stefan Zweig

Publication : 8 octobre 2020

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : Marquage social (ePub)

Taille(s) : 1010 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3441

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782221251515

EAN13 (papier) : 9782221249505

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