Un bourg tranquille à l'heure de méridienne, une mairie au milieu des champs, ainsi était encore Saint-Herblain aux alentours de la seconde guerre mondiale.Ne connaissant de son passé que des bribes et du merveilleux, telle la légende de son ermite fondateur Saint-Hermeland, ce bourg sans histoire n'a connu des débuts de l'industrialisation que les forges de Basse-Indre, l'arsenal d'Indret et l'usine de produits chimiques La Bordelaise, chacune implantée sur des communes voisines.Dans ces usines si neuves alors, les ouvriers travaillaient en sabots de bois.Vers 1970, l'expansion de Nantes a multiplié par 9 la population de ce territoire tranquille dont l'unité fut dès lors difficile à réaliser et dont les contrastes demeurent, inscrits dans l'espace et les rythmes temporels.Ce livre rassemble des documents inédits pour des questions, des propositions de recherches et non pour des conclusions.Marie-Dominique Pot est née en 1946 à Angers.Études secondaires à l'École Normale d'Institutrices d'Angers.Maîtrise de philosophie en 1979 à Nantes sur l'œuvre poétique de Gaston Bachelard.Doctorat de sociologie en 1985 à Nantes sous la direction de Michel Verret.A publié des textes poétiques dans plusieurs revues et aux Éditions Traces. La publication de sa thèse : « La couleur à l'usine : ses usages sociaux », prix de thèse de la Ville de Nantes 1985, est prévue aux Éditions ACL en 1986.L'auteur n'appartient pour le moment à aucun groupe ou laboratoire de recherches et travaille pour ceux que ses initiatives retiennent.