Restituer à la sensation toute sa spontanéité, pour cela user d'un verbe qui ne hurle pas mais suggère, d'un verbe sincère à force de simplicité, ainsi se présente l'ambition de Geneviève-Dominique Ott. "Heures Blanches et Roses" conte l'évolution d'une sensualité qui s'avance avec hardiesse parfois au travers d'une émotion contenue vers la maturité. Les messages du printemps, les aveux de l'automne et plus encore l'attente de l'amour et le désir de céder à des brises toutes neuves font de Geneviève-Dominique Ott un authentique poète. Au contact de ces vers qui procèdent par touches le lecteur oubliera l'aridité de trop nombreuses plaquettes sombres et désabusées. "Heures Blanches et Roses" a obtenu, sur manuscrit, le 12 avril 1956, le Grand Prix des Muses 1956 créé par le Club artistique de France. Le Jury était composé des jeunes vedettes : Josette Arno, Simone Bach, Françoise Goléa, Evelyne Ker, Dominique Page, Danik Patisson, Véra Talchi, Nadine Tallier, Marie-Blanche Vergnes.