Passionnés de plongée sous-marine, deux Français, Gilles Dormion, projeteur, et Jean-Patrice Goidin, architecte, s'arrêtent un jour au Caire. Comme des milliers de touristes, ils vont visiter les Pyramides. Mais ils sont passionnés d'architecture, et leur regard n'est pas seulement celui d'un touriste. Rapidement, ils remarquent un certain nombre d'anomalies de construction, auxquelles ils appliquent leurs connaissances techniques. Leurs conclusions sont si impressionnantes que le ministère des Relations extérieures en France, la Direction des antiquités en Égypte, l'Électricité de France, et le Bureau de recherches géologiques et minières leur accordent les autorisations, et le matériel nécessaire à une exploration plus poussée.Plusieurs campagnes de fouilles ont lieu. Des micro-gravimètres ultrasensibles détectent des anomalies de densité dans le corps même de l'édifice. Au cours de l'expédition de septembre 1986, plusieurs forages sont effectués dans le couloir de la Reine. Et l'on découvre la présence d'un matériau, dont personne ne soupçonnait l'existence : du sable, non compacté, non éolien, ne provenant pas, de plus, du plateau de Gizeh. Une nouvelle énigme.En février 1987, une expédition japonaise munie d'un radar ultra-perfectionné confirme l'existence des cavités dans le couloir de la Reine, et ouvre la voie aux nouvelles recherches du côté de la chambre du Roi. Est-on à la veille d'une découverte inestimable, la véritable chambre de Khéops ? Le voile qui repose sur les grandes Pyramides, depuis plus de 4 800 ans, commencerait-il à se lever ?