L’enfant Pitau, né au départ moins que rien, fut abandonné par sa mère quand il était encore dans son ventre. Né à St-Denis (Seine), à l’hôpital du Fort de l’Est, il est resté 10 jours, ensuite confié à l’Assistance publique de la Seine le 11e jour. Vous lirez le récit de sa jeunesse, jusqu’à 13 ans, retracé dans ces pages, et vous découvrirez les incroyables sévices subis. Pendant plus de 5 ans, il engage une lutte sans merci pour sortir d’une situation qu’il n’aimait pas. C’est grâce à une volonté farouche qu’il triomphe de ces embûches. D’une sensibilité extrême, le Pitau apprend la musique vers 17 ans puis, venu à Nantes en 1931, entre à la musique du 65e R.I., ensuite au Conservatoire national de musique et d’art dramatique en 1934 ; il en est sorti 1er prix de cor d’harmonie en 1937. La suite, écrite dans ce livre, démontre qu’il fut un artiste musicien d’une certaine valeur. Il a aimé cet art plus que tout et, sans lui, il ne serait plus de ce monde depuis longtemps. À 21 ans le Pitau a subi une terrible épreuve : il a recherché les traces de sa mère, ses origines, il a mené une enquête seul, pendant une dizaine de jours, autour de St-Denis, selon les renseignements obtenus, détaillés jour après jour dans ce livre, qui sont incroyables ; il est persuadé de s’être retrouvé face à face avec cette marâtre. Après sa sortie du 65e R.I., le Pitau retrace toutes les activités qu’il a entreprises. Elles sont nombreuses, et dans tous les domaines : la lutte pour la vie, la lutte contre toutes les guerres, la lutte pour la défense de ses semblables, la lutte pour la défense des enfants d’âge scolaire, de la maternelle au lycée, la lutte pour une vie meilleure de notre jeunesse, la lutte pour les êtres humains en difficultés, pour les personnes âgées. La vie conjugale de ce Pitau l’a fortement déçu, il n’a jamais eu ce qu’il avait espéré depuis son enfance. Il termine ce livre par deux conclusions terribles pour lui ; en les écrivant, il a pleuré abondamment. Certaines pages écrites dans ce livre sont profondément émouvantes !