Résumé
Un roman brûlant d'actualité sur la belgitude.
Un espace restreint mais exaltant, une trajectoire… une vie belge.
Quand il ne rend pas visite à son oncle Alain incarcéré à la prison de Forest, Jean parcourt la Belgique en compagnie de Nina. Du signal de Botrange à la mer du Nord, du point culminant jusque tout en bas, là où la frontière prend l’eau.
Tout ça à bord d’une vieille Volvo 242.
Au parloir, l’oncle Alain lui fait voir le Royaume à sa manière. Il lui raconte son existence de « Flamand francophone » né au Congo avec mélancolie et cynisme. De son côté, Jean lui relate son quotidien de trentenaire bruxellois un peu à la dérive. Entre rires et larmes, les deux hommes confessent leurs blessures, leurs joies, leurs rêves.
Un voyage dans le temps et l’espace, des années 1950 à nos jours.
Des générations qui se croisent. Des histoires de famille, d’amour, d’amitié. Une recherche d’identité. Une quête de sens. Le désamour d’un pays qu’on traverse à la vitesse de l’éclair.
EXTRAIT
– Je te préviens, Jean, je ne grimpe pas là-dessus !
– Écoute, Nina, on n’a pas fait toute cette route pour rien.
Allez, monte !
– C’est hors de question ! Imagine qu’on nous voie sur ce truc.
– Arrête un peu ! Donne-moi ta main ! Je vais t’aider. Et puis, de toute façon, il n’y a personne pour nous voir.
– Sans blague, c’est le bout du monde ici !
– Pas le bout, Nina. Le sommet… enfin, celui d’un certain monde.
Signal de Botrange, sur le plateau des Hautes Fagnes, point culminant de la Belgique : 694 mètres. Pas très rond comme altitude. C’est pour cette raison que nous sommes là, face à « ce truc » comme dit Nina. La butte Baltia, un édicule construit en 1923 à l’initiative du Commissaire royal aux Cantons de l’Est. Haute de six mètres, l’élévation de terre est surmontée d’un escalier rejoignant une plateforme avec table d’orientation. Et puis, bien sûr, 694 + 6 = 700. Car tel avait dû être l’enjeu ou, du moins, le désir. Je ne comprends pas très bien la démarche, atteindre artificiellement cette cote altimétrique.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "On s'en voudrait (...) de réduire Une vie belge à un atlas de la Belgique. C'est aussi et surtout l'histoire d'un homme jeune, de ses amis, de sa famille - une galerie de portraits bien campés au service d'une attachante histoire de la quête de soi" - Nausica Dewez, Le Carnet et les instants
- "Une vie belge (...) s'étale ainsi au gré des confidences de ce trentenaire mal dégrossi et de son oncle privé de liberté mais pas de souvenirs. Réjouissant." - Télépro
- « Avec Une Vie belge, Marc Meganck s’offre une analyse de notre pays. Ce qu’il était et ce qu’il est devenu aujourd’hui.» - Nadia Chater – L’avenir
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Meganck, né à Bruxelles en 1975, a déjà signé trois romans (Génération Raider, Deux fois par an, Port-au-Persil) et un recueil de nouvelles(Camionnette Rouge) chez Bernard Gilson Editeur. Ainsi qu’une nouvelle intitulée Métro Valdy dans Impressions de BruxellesLes dessous de la Cambre) publiés récemment chez 180° éditions. Il est l’auteur de romans et de nouvelles qui décrivent avec humour et tendresse les petits riens de ce quotidien qui nous colle à la peau. Des thèmes générationnels et universels.
Caractéristiques
Publication : 23 février 2015
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : Marquage social (ePub)
Taille(s) : 440 ko (ePub)
Code(s) CLIL : 3443, 3488, 3445
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782511026137
EAN13 (papier) : 9782930427331