Pourquoi les Occidentaux, dont les Français, sont-ils enclins à l’individualisme ? D’où leur vient cette aptitude à surconsommer ? Sont-ils conditionnés ? Par qui ? Comment ? Dans quel but ? Le « Système » (l’État, les entreprises et la consommation), sous couvert d’assistance, a-t-il trouvé là un moyen de les asservir ? Il semble que les « bios », paysans et partisans, refusent de succomber à la facilité établie. Quels mobiles les incitent-ils à déroger au comportement général ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles je m’efforce de répondre dans un ouvrage qui mélange volontairement les genres littéraires, de manière à ce que l’étude de ces problèmes sérieux ne sombre jamais dans l’ennui mais soit, au contraire, un divertissement. Les messages sont tellement plus digestes assaisonnés d’un soupçon de poésie, et d’une pincée d’humour ! Sur fond de conte des temps modernes, un paysan, éleveur bio, dialogue avec un être venu d’une autre planète, dont la civilisation — très en avance sur la nôtre — frise la pureté originelle. Ce roman est aussi une galerie de portraits tendres ou grinçants, d’observations et d’expériences personnelles.