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Tout notre système économique repose sur l’idée de croissance. Pour investir, se développer, lutter contre le chômage, rembourser la dette, améliorer nos conditions de vie, il faudrait encore de la croissance, toujours de la croissance...
Tout notre système économique repose sur l’idée de croissance. Pour investir, se développer, lutter contre le chômage, rembourser la dette, améliorer nos conditions de vie, il faudrait encore de la croissance, toujours de la croissance… Mais comment « croître » indéfiniment dans un monde fini ? Quand toutes les ressources naturelles arrivent à épuisement ? Et si l’idée de croissance n’était qu’une croyance parmi d’autres ? Serge Latouche déconstruit méthodiquement une idéologie qui n’est qu’une hypothèque sur l’avenir. Il rappelle qu’à l’inverse le projet de la décroissance n’est pas un retour à l’âge de pierre ! En remettant en cause le productivisme et la philosophie de l’Homo œconomicus, il entend poser les conditions d’un changement profond de notre système de valeur. La décroissance ? Un art de vivre bien, sobrement, en accord avec le monde, un art de vivre avec art.
Serge Latouche (né à Vannes en 1940) est un économiste et philosophe français. Professeur émérite à la faculté de Droit, économie et gestion Jean Monnet (Sceaux) de l'université Paris-XI, il est Objecteur de croissance et président de l'association des amis d'Entropia (revue d'étude théorique et politique de la décroissance). Il est aussi l'un des « contributeurs historiques » de La Revue du MAUSS.Serge Latouche est notamment l'auteur de L'Occidentalisation du monde : Essai sur la signification, la portée et les limites de l'uniformisation planétaire (La Découverte, 1989), L'Autre Afrique, entre don et marché (Albin Michel, 1998), Justice sans limites (Fayard, 2003), L'Invention de l'économie (Albin Michel, 2004), Survivre au développement : De la décolonisation de l'imaginaire économique à la construction d'une société alternative (Mille et une nuits, 2004), Décoloniser l'imaginaire. La Pensée créative contre l'économie de l'absurde.(Parangon, 2004), Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006), Petit Traité de la décroissance sereine (Mille et une nuits, 2007).